1447, 19 juillet.

Charles, duc de Bourbonnais et d'Auvergne, déclare que la langue française doit être utilisé dans les négociations entre ses gens et ceux du duc de Savoie, notamment pour la rédaction du procès verbal de leur réunion, car tous les officiers n'entendent pas le latin.


A. Original disparu.

Mention : Mémoires pour servir à l'histoire de Dombes, par Louis Aubret, ..., II, Marie-Claude Guige (éd.), Trévoux, J.-C. Damour, 1868, p. 620 [ouvrage numérisé]. Indication de provenance : "Titres de Trévoux".


(Deperditum)

Tous ces commissaires étant de retour à Trévoux, on voulut mettre par écrit la visite qu'on avoit faite. Les commissaires de notre prince voulurent qu'on les écrivit en françois (…) ; ceux de Savoie voulurent qu'on les écrivit en latin. (…) Ils se séparèrent pour envoyer des courriers à leurs princes (…). Notre prince écrivit au duc de Savoie qu'ils avoient toujours écrit jusque-là leurs actes en françois ; que, quoiqu'il eût assez de clerc qui entendissent le latin, il y avoit cependant des officiers, qui savoient les difficultés des limites, qui ne l'entendoient pas ; qu'on pouvoit écrire différemment de leur avis, et qu'ainsi il trouvoit à propos que ces actes fussent en françois. Cette lettre est du 19 juillet 1447.


    Édition : Jean-Damien Généro .

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